gymnase du chablais

Le bâtiment hospitalier fut construit, en 1932, sur la base d’un concours d’architecture gagné par René Bonnard et Edouard Boy de la Toura. La géométrie en T du bâtiment principal est pionnier d’une architecture hospitalière d’une grande rationalité.  La mémoire de cette valeur architecturale guide le nouveau projet : cohérence, méthodologie et évolutivité du système sont autant de thèmes que le projet valorise.

La dichotomie du site offre une force à exploiter. En effet, ce terrain s’inscrit en pleine zone résidentielle, dans un secteur tapissé de villas de faible hauteur. A l’est, le site est bordé par les voies de chemin de fer de la ligne du Simplon, qui relient l’arc lémanique à la vallée du Rhône. En arrière-plan, le site historique de l’usine Reitzel confère une atmosphère industrielle marquante pour le site.

Le projet propose l’implantation de deux bâtiments compacts et de volumétries différentes qui dialoguent et créent une centralité au complexe. Tout d’abord, dans ce contexte, l’enjeu étant de se protéger, puis de préserver le voisinage.

L’un des atouts du site est sa position dans le tissu urbain, qui a l’avantage de permettre d’accéder à la ville d’Aigle et surtout à sa gare, en tout juste 10 min à pied. Les flux de mobilité douce proviendront donc principalement du nord de la parcelle. L’accès depuis le sud sera principalement alimenté par les usagers de la région de l’est du Chablais et du Bas-Valais.

Afin de donner une réponse claire et évidente aux différents enjeux territoriaux, programmatiques et constructifs, le programme du gymnase s’articule en deux bâtiments distincts selon leurs fonctions.

Les deux bâtiments sont conçus en structure bois. Dans l’idée de révéler la nature de cette construction durable en bois local, les façades sont conçues avec un jeu de bardages bois et de vitrages.